La discrimination positive- Stefania Mihaela Serban
La discrimination positive.
La liberté sans contrôle produit des discriminations qui génèrent de l'inégalité. D’où l’idée, en soi paradoxale, d’introduire dans la société des « discriminations positives » limitant certaines libertés pour rétablir une certaine égalité.
Le handicap, le sexe, le patronyme, la couleur de la peu, le lieu de résidence sont les principaux facteurs de discrimination, les sociologues insistant sur le caractère cumulatif de certains facteurs. Les sociétés démocratiques modernes affirment l’égalité de tous devant la loi. Mais entre l’égalité de droit et l’égalité de fait, des écarts subsistent, dans des domaines comme l’accès au marché du travail, au crédit, au logement ou encore l’entrée dans certains lieux publics ou privés.
Certains pays, comme les États-Unis, pratiquent la discrimination positive (affirmative action), avec une politique de quotas et des droits spécifiques accordés aux minorités pour les aider à corriger les inégalités. Jusqu’à présent, la France a écarte cette option, mais la législation a évolué récemment afin de permettre aux victimes de discriminations de faire valoir leurs droits et d’obtenir réparation.